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Archive pour la catégorie 'sciences et croyance'

évolution ou évolutionisme, scientisme antiscientifique ??

Posté : 9 février, 2010 @ 3:57 dans sciences et croyance | 1 commentaire »

« Il ne semble pas qu’il y ait une plus grande finalité dans la variabilité des êtres organisés et dans l’action de la sélection naturelle que dans la direction d’où souffle le vent. »
 L’autobiographie, Charles Darwin, 

La difficulté, justement, avec le darwin-isme c’est de tâcher de voir si le vent souffle dans une direction préférentielle ou s’il varie toujours « en force et en direction  » pour filer la métaphore météorologique. Et à cette question peut-il répondre ? Et s’il varie, à quoi est ce dû ?

Je ne suis pas assez savant pour répondre à cette interrogation (autrement que par le fait du hasard, notion très floue, en dehors des mathématiques, et encore. Mais elle est intéressante; Quelqu’un a t il un élément de réponse (c’est une question!).

Ce que la théorie de l’évolution explique bien, quelque soit la chapelle évolution-iste à laquelle on se raccroche (les débats y sont aussi violents que chez les pires fondamentalistes américains !!!) est l’évolution d’individus d’une même espèce, Drosophile, phalène du bouleau et autres êtres humains. Pour autant , ils restent bien des drosophile, des phalènes et des êtres humains. Cela, l’observation l’indique et l’expérience le confirme.

 Cette évolution est dirigée par une loi qui fait que la modification de caractères variables , mais héritables (génétiquement déterminés de façon aléatoire)  favorisent les plus aptes (les coups gagnant d’Einstein), ou pour faire soft en ce cher XXI siècle « politiquement correct », les plus adaptés. Etant mieux adaptés au milieu dans lequel ils vivent, il paraît assez rationnel qu’ils y prolifèrent mieux que les autres et qu’à terme ils les supplantent.

La difficulté reste qu’on ne définit pas bien ce que veut dire adapté. Plus exactement on ne définit pas bien ce par quoi on juge qu’un être est mieux adapté qu’un autre dans un milieu donné, sauf à dire qu’il y est adapté parce qu’il y prolifère mieux. Ce qui est LA tautologie de cette théorie.

Or, un raisonnement circulaire tel que celui là n’est pas réfutable. Partant la théorie n’est pas scientifique.

Clairement, on constate que si l’évolution telle que définie jusque là est indiscutable, la loi qui l’explique repose sur un raisonnement circulaire qui la met hors du champs scientifique. C’est donc une croyance, un concept auquel on croit sans qu’il soit démontrable, et là on peut parler d’évolutionisme.

Quant au passage à l’évolution des espèces, il n’est pas observé ni expérimenté (il y faut des milliers d’années). A ce jour, il ne semble pas qu’on l’ait vu à l’oeuvre, même au niveau des microorganismes à reproduction rapide. Un staphylocoque reste un staphylocoque, même si la pression de sélection le rend résistant aux antibiotiques. Il s’agit d’inférer du mécanisme d’évolution des individus à l’évolution des espèces, en postulant qu’à un certain moment, après que de nombreux caractères aient été sélectionnés, certains individus se distinguent tant de l’espèce initiale qu’ils ne deviennent plus interféconds avec celle -ci et donc crée une nouvelle espèce. Ce qui paraît compréhensible, mais apparement difficile à prouver.

Pas d’observation directe, donc , ni bien sur d’expérimentation, mais une inférence dans un autre ordre de phénomène, un saut phénoménologique. A ce jour pas plus démontrable que le précédent. Mais le mécanisme semble assez logique pour être quasi universellement admis. Et il est probalement proche du mécanisme profond, mais , insistons,  non démontré. La démonstration est sûrement possible, mais elle n’est pas  là maintenant. Les statuts de cette théorie rappelle un peu celle de Galilée au XVIème siècle  vraie, non expliquée,  non démontrée.

 La prédictibilité ou l’explicabilité  souvent invoquées conmme  »preuves » , ne sont pas les pierres de touche d’une théorie scientifique. Une théorie fausse (les épicycles) ou incomplète (gravitation universelle de Newton) ont , dans un champs donné de connaissance, une bonne prédictibilité. 

 Cette sélection qu’on dit « naturelle » repose selon la théorie de l’évolution sur les mutations génétiques aléatoires dont sont l’objet les génomes des organsimes vivants, expliquant l’apparition de caractères nouveaux, certains favorable, d’autre neutre, d’autre enfin défavorables aux individus puis aux espèces dans un milieu donné.  Pourquoi naturelle entre guillement. Parce qu’on ne comprend pas bien ce mot de « naturelle ». Il veut probablement dire que c’est ce qu’on observe dans la nature. Il n’existe aucune autre sélection des espèces que celle qu’on observerait  dans la nature. Ou alors c’est pour l’opposer à à une sélection qui ne serait pas « naturelle », extra naturelle, divine en somme. Rejoignant plus ou moins l’intelligent design quoi. L’ennui c’est que dans le cas d’une sélection divine, on ne voit pas ce qui fait que le mode opératoire serait différent. Il pourrait peut- être l’être mais pourquoi le devrait-il ?

Qu’est ce qui empêche un dieu créateur d’avoir choisi un mode d’adaptation des espèces vivantes fondé sur la sélection des plus aptes ? Et que ce mécansime soit fondé sur un mécanisme aléatoire ? Le hasard qu’on invoque est une notion qu’un dieu peut aussi avoir à sa disposition, si tant est que le mot hasard est plus de sens que celui de dieu (cf J Bricmont) . Et , pour paraphraser Maître Eckart, si un mécanisme de sélection vous dit je suis dieu, fuyez, ce n’est certainement pas lui.

Voila donc une théorie qui présente un défaut logique interne très difficile à lever, porte ouverte à tous les créationismes, qu’elle ne peut pas réfuter et qui peut parfaitement être récupérée par certains. Elle est plutôt brandie comme une banderole d’athéisme militant, et c’est ce qui lui est le plus nuisible, car en elle m^me elle porte le germe de sa contestation au nom de la raison humaine.

Comme beaucoup, on peut être parfaitement persuadé de descendre d’être unicellulaire, de vers plats , de poisson, de batracien, de  petits mammifères, d’une sorte de grand singe sans vouer un quasi culte (notre sainte mère l’évolution) à une théorie, au moins dans sa forme actuelle et malgré toutes les constructions plus a ou moins ad hoc qu’on nous propose à feu continu.

L’histoire n’est pas finie, celle de sciences encore moins. Les idéologies meurent, par inaptitude. Elles ont longtemps pourri le débat. Peut-être demain ….

 

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